Souscrire un bon crédit foncier n’est pas monnaie courante, d’autant plus lorsque l’emprunteur effectue lui-même sa recherche de crédit. En France, c’est pourtant la pratique la plus répandue.
2013 : 80% des créances immobilières contractées l’ont été entre les banques et les emprunteurs directement. Les 20% d’emprunteurs restants ont fait appel à un courtier immobilier, et même si aucune étude menée depuis ne peut confirmer la tendance, les experts voient cette solution comme un recours de plus en plus courant.
Au Royaume-Uni, la pratique est plus commune : 60% des actifs fonciers délivrés l’ont été par des sociétés de courtage (2013). Souvent présentée comme plus avantageuse pour l’emprunteur, qu’en est-il dans les faits ?
Courtier immobilier : le négociateur face aux banques
Recourir à un courtier en crédit immobilier s’avère intéressant pour avoir une marge de négociation plus grande. Un emprunteur seul est moins à même de pouvoir faire le tour des établissements bancaires à la recherche du meilleur taux. Cette tâche implique de disposer du temps nécessaire ainsi que d’un minimum de connaissance des banques et du marché foncier.
Deux éléments dont peu de particuliers peuvent disposer, c’est pourquoi le recours à un professionnel du genre est de plus en plus envisagé par les ménages. Difficile de négocier un taux face à votre conseiller financier si vous ne connaissez pas la tendance du marché actuelle ainsi que les taux proposés par la concurrence. Des informations familières au courtier immobilier.
Son expertise et sa connaissance du marché le placent directement en position de force face aux banquiers. Une supériorité accrue par son indépendance. En effet, il possède une meilleure marge de manœuvre qu’un particulier – plus ou moins dépendant de l’établissement bancaire dont il est client –au cours des négociations.
Un point à relativiser. En général les sociétés de courtage disposent d’un réseau de banques partenaires vers qui elles se tournent pour contracter des actifs financiers. Ces partenaires proposent des taux préférentiels aux courtiers en échange de leur apport en clientèle.
C’est également grâce à ces partenariats que le courtier immobilier touche sa rémunération, un autre avantage pour l’emprunteur qui n’a pas àpayer de sa poche de frais d’honoraires. Dans certains cas où il doit régler les honoraires, la rémunération de l’operateur s’élèvent en règle générale à 1% du crédit délivré au ménage.
Quoi qu’il en soit l’emprunteur ne doit jamais débourser un centime à la société de courtage tant que les fonds n’ont pas été débloqués sur son compte. Question rentabilité, les honoraires du courtier immobilier équivalent en général aux frais de gestion bancaire inhérent à la demande de crédit. Le recours à une société de courtage en crédit foncier n’est donc pas plus onéreux.
Consultez plus d’informations sur le recours à cette solution sur ce site.
Une pratique plus rentable
Dans une interview consacrée au site LesEchos.fr, le directeur d’une société de courtage délivre les avantages du recours à cette solution pour un ménage. Même s’il n’est qu’un intermédiaire sans pouvoir de décision, son expertise du marché et ses talents de négociateurs vont permettre d’obtenir des taux souvent plus intéressant.
Même lorsqu’ils sont au plus bas, le recours à un courtier immobilier permet d’obtenir une baisse de l’ordre de « 0,10 à 0,30% de point de base de négociation supplémentaire ». Au-delà du taux préférentiel et du gain de temps, sa mission consiste également à fournir le prêt le plus intéressant pour l’emprunteur sur la durée. Il porte attention aux modalités en fonction du type de prêt, telles que le report d’échéance, l’exonération d’indemnités, l’assurance-emprunteur, etc.
Un des points contraignants de cette solution : le particulier devra certainement changer de banque.
Retrouvez l’intégralité de l’interview en cliquant ici.
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