Quelles sont les différences entre un chauffeur VTC et un taxi ?

Le chauffeur VTC et le taxi doivent être titulaire d’un permis de conduire B valide. Ils ne doivent jamais avoir fait l’objet d’une condamnation à une peine incompatible avec leur métier. Ce sont les rares points communs entre ces deux univers. En effet, les différences sont bien plus nombreuses. Ces différences se situent notamment au niveau des conditions d’exercice et des coûts.

Les conditions d’exercice des métiers de chauffeur VTC et de taxi

Les taxis dénoncent ce qu’ils considèrent comme une concurrence déloyale de la part des chauffeurs VTC. Ces derniers ne sont, en effet, pas soumis aux mêmes obligations de la loi Thévenoud. Cela dit, les taxis gardent le monopole de la maraude. Ils sont les seuls professionnels à pouvoir stationner dans des gares ou des aéroports. Enfin, les taxis ont le monopole des couloirs de bus. Les chauffeurs VTC ne prennent des passagers que sur réservation. Les clients doivent passer par une plateforme de réservation pour s’offrir les services des chauffeurs VTC Créteil, entre autres. Est-ce perçu comme une contrainte ? Apparemment pas, à en croire les chauffeurs. Ces derniers affirment que les passagers sont sensibles aux « petites attentions ». Par exemple, un chauffeur privé propose d’aider une dame à monter ses bagages jusqu’à son étage. De plus, en rentrant dans le véhicule, le ou les passagers ont à leur disposition des bouteilles d’eau, des magazines, et bénéficient d’un confort et d’une connexion Wifi… Sur les sites comparateurs VTC, les qualités qui ressortent le plus souvent dans les commentaires des clients sont la ponctualité et la convivialité des chauffeurs.

Les différences au niveau des coûts

Pour exercer le métier de chauffeur de taxi, il faut posséder une licence dont le prix moyen est de 200 000 €. Cette autorisation de stationnement coûte même 300 000 € à Nice. Les chauffeurs VTC n’ont justement pas besoin d’autorisation de stationnement puisque la loi leur interdit de stationner sur la voie publique. Par ailleurs, contrairement au taxi, le chauffeur privé n’a pas l’obligation d’avoir un terminal de paiement électronique dans la voiture, et encore moins une imprimante de tickets de paiement. Cela s’explique surtout par le fait que le montant de la course est connu à l’avance, le passager ayant fait sa réservation en amont via une plateforme dédiée. Le chauffeur VTC doit tout de même payer 175 € de frais d’inscription tous les 5 ans. A cela s’ajoute éventuellement une garantie financière de 1.500 € si la voiture ne lui appartient pas. Du reste, les conditions d’assurance sont sensiblement les même pour ces deux secteurs. En effet, les taxis comme les chauffeurs VTC doivent souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle. Au demeurant, les centrales de réservation des taxis et les plateformes VTC doivent s’assurer que leurs chauffeurs sont effectivement assurés… Concernant les garanties facultatives, on recommande aux taxis comme aux chauffeurs VTC de souscrire une police couvrant le vol, l’incendie et l’accident.