Ce qu’il faut savoir sur l’investissement des étrangers en France

Tout investisseur, français ou étranger, est libre d’investir en France notamment dans l’immobilier, à la seule condition que celui-ci dispose d’une résidence fiscale française. La nationalité de l’investisseur importe donc peu et n’a pas d’impact sur son investissement. Par conséquent, vu que l’investisseur étranger est domicilié dans un endroit implanté loin de la France, l’administration fiscale l’autorise à désigner un représentant fiscal afin de réduire les risques d’impayés des impôts. Ce dernier devient ainsi le garant de toutes les opérations liées à la fiscalité, même en cas d’éventuelles majorations ou de pénalités.

Les avantages Pinel proposés aux investisseurs étrangers

Un investisseur étranger peut choisir d’investir en loi Pinel pour bénéficier d’une réduction d’impôts similaire à celle d’un investisseur français. Autrement dit, s’il donne en location son logement pendant une durée de six ans, il pourra profiter d’une diminution fiscale de 12% du prix d’acquisition de son bien immobilier. Et s’il prolonge son contrat pour une durée de trois ans, ce taux va augmenter à 18% du montant investit. Pour aller encore plus loin, il est encore possible de faire une deuxième prolongation de la durée du contrat de location et d’obtenir une réduction fiscale de 21% pour une durée totale et maximale de 12 ans. Cependant, quelques conditions doivent être respectées par l’investisseur étranger afin qu’il puisse jouir de ces avantages fiscaux. La premier condition est le fait de miser son argent dans un logement neuf situé dans l’une des zones Pinel. La seconde condition est le fait de respecter les plafonds des loyers et des ressources. Et enfin la dernière condition est le fait de donner sa propriété en location pendant une durée minimale de six ans.

L’imposition des investisseurs étrangers en France

Le fait d’investir en France pour un étranger est certes possible, mais au cas où la valeur du logement exploité dépasse le seuil fixé par la loi, l’investissement sera soumis à l’Impôt Sur la Fortune ou l’ISF. De plus, si celui-ci respecte les conditions d’imposition exigées par son pays de résidence, il en sera également imposé. Cependant, c’est l’Hexagone qui va imposer en premier, suivi de l’Etat de résidence. Et pour qu’il n’y ait pas de double imposition, ce dernier s’effectue comme un crédit d’impôts. Quant aux plus-valuesà la revente, la taxation est fixée à 19% depuis le début de l’année 2015 pour tous les étrangers qui habitent dans un pays non coopératif. Enfin, un étranger peut également choisir d’investir dans une SCPI ou dans un crowdfunding immobilier ou encore dans tout autre type de placement immobilier intéressant.