Le marché de l’immobilier belge en haut de la vague

Les beaux jours vont durer dans le secteur de l’immobilier en Belgique. Sauf si le pays connait une récession économique brusque, qui reste encore une illusion selon les experts. De quoi faire grimper les investissements des particuliers dans la brique, une situation qui fait la joie des banques.

20 % des propriétaires encore plus riche

En Belgique, le secteur de l’immobilier est toujours sur phase ascendante. Après une année 2017 très active, cette année 2018 continue sur cette lancée. Si les prix ont affiché une moyenne de 180 000 euros pour l’acquisition d’un bien immobilier, le prix tend à augmenter. Et ce n’est pas la demande qui manque. Les belges continuent d’apprécier cette bonne santé de la brique. Les investissements locatifs et les achats en tant que propriétaire ont explosé le premier semestre. De plus, tous les voyants confirment que cette tendance va encore durer. Pour confirmer cette tendance, les chiffres seront plus précis. En effet, les propriétaires ne font pas qu’augmenter. Ces derniers font aussi tout pour multiplier leur patrimoine. Ainsi, plus de 20 % des propriétaires, loueurs ou particulier, possèdent plus d’un bien immobilier. Cela varie selon les régions, puisqu’en Wallonie, la plupart utilisent des résidences secondaires. Tandis que dans la région flamande, plus de 65 % investissent en vue de louer. La revente est aussi un phénomène en hausse. Etant donné que les bénéfices tirés des loyers servent à constituer un matelas de retraite.

Les impacts d’une bonne santé économique

Le marché du crédit immobilier trouve aussi son compte, puisqu’il va de pair avec la bonne santé de l’emploi. Depuis ces cinq dernières années, l’offre de travail supplante la demande. Pour faire simple, il y a peu de chômeurs en Belgique. Cela entraine un effet de levier qui booste les demandes de crédit. Les taux sont ainsi à des niveaux acceptables. Pour les taux fixes, le plus bas est de 1,10% sur une échéance de 10 ans. Tandis qu’il atteint les 2,5 % pour une durée de remboursement de 30 ans. Pour les taux variables, ils s’inscrivent dans une fourchette de 1, 02 à 2,35 %. Ces taux permettent aux emprunteurs d’avoir une grande marge de manœuvre. De ce fait, ils peuvent demander plus d’argent. Cependant, les hausses seraient à venir selon les experts en immobilier. Non pas parce qu’il y aura moins d’emploi, mais parce que la demande ne cesse de grimper. Et si les banques ne remontent pas leur taux d’intérêt, cela risque de faire exploser le prix du m². Voilà le paradoxe qui soutient le marché immobilier quand tout va bien. Mais pour l’instant, la tendance est à l’achat et à l’emprunt chez les particuliers selon www.cibliege.be.

Un canevas solide

Donc, le schéma est simple pour l’instant. Une croissance économique stable et soutenue entraine la création d’emploi. Le pouvoir d’achat augmente et les belges, par nature, aiment investir dans la brique. Ils sont classés parmi les premiers en Europe. En offrant des taux préférentiels, les banques attirent de plus en plus de clients qui possèdent en majorité une bonne capacité de remboursement. Par ailleurs, les zones géographiques longtemps ignorées de l’urbanisation commencent aussi à attirer les investisseurs.

Toujours faire preuve de prudence

Quoi qu’il en soit, tout demandeur de crédit immobilier se doit toujours de prendre du recul avant de s’engager sur cette voie. Les risques ? Il en existe toujours dans ce secteur qui parfois peut changer sans prévenir.