La sécurité routière du professionnel, essentielle pour réduire la mortalité au travail

Chaque année, la route fait toujours de nombreuses victimes mortelles. Tous les automobilistes sont concernés, en particulier les actifs qui doivent rouler dans le cadre de leur profession. Comme mentionné par Flotauto, les accidents automobiles représentent la première cause de mortalité au travail. La sécurité routière du professionnel au volant est donc un enjeu fondamental pour les entreprises, qui doivent prendre en compte le risque qu’il représente. Cet article vous en apprendra davantage.

Les comportements à risques au volant d’un véhicule pro

Paradoxalement, la sécurité routière du professionnel doit faire face à une accumulation de comportements dangereux au volant. Même si les conducteurs pros affirment être plus attentifs au volant, ils commettent en moyenne plus d’une dizaine d’infractions sur un trajet de 17 minutes. Citons par exemple l’usage du téléphone avec le GPS, qui détourne l’attention du conducteur avec l’apparition de notifications. Le fait est que près de 30% des conducteurs avouent utiliser leur appareil au volant. Prendre la route après quelques verres au cours d’unrepas d’affaires est également plutôt répandu, puisque que près d’un tiers des automobilistesmettent le contact en ayant l’équivalent de deux verres d’alcool dans le sang. Les clignotants ne sont pas toujours respectés, de même que les feux orange et les excès de vitesse qui sont de plus en plus répandus. Les excès de vitesse sont par ailleurs nettement relativisés pour les plus modérés, et les conducteurs prétendent généralement être plus attentifs en se plaçant dans cette situation. Pour plus d’informations sur le comportement des automobilistes pros au volant, vous pouvez jeter un œil au baromètre Axa 2017. Mais la sécurité routière du professionnel n’est pas du seul ressort de sa responsabilité personnelle. Le comportement des autres automobilistes entre bien sûr en ligne de compte, et la réaction de la personne au volant est encore la seule parade contre le risque encouru. Les mesures à prendre doivent donc avoir lieu en amont et sensibiliser les pros.

Les solutions pour améliorer la sécurité routière du professionnel

Les premières mesures à prendre pour un chef d’entreprise se définissent sans doute en termes de contraintes et de sanction. Interdire le téléphone au volant, au même titre que la consommation d’alcool ou encore brider le véhicule constituent des options parfois privilégiées. Mais la sensibilisation positive est une solution adoptée par un nombre d’entreprises de plus en plus important. Sur le principe de la carotte et du bâton, elle se cumule parfois avec les limites mentionnées plus haut. Cela se manifeste sous des formes diverses telles que l’exemplarité ou même la mise en place de récompenses financières en fonction des comportements. La sécurité routière du professionnel intervient également dans le coût de la gestion d’un parc automobile. Il serait en effet possible de diminuer entre 20% et 40% des dépenses en utilisant correctement les données télématiques, en sensibilisant les conducteurs et en les accompagnant sur le long terme. D’autres problématiques demeurent néanmoins sans solutions pour l’heure, et nécessitent des études précises afin d’en tirer les enseignements logiques. Par exemple, la loi de désignation, contraignant les chefs d’entreprise à dénoncer les salariés ayant commis des infractions durant leurs horaires de travail, commence seulement à faire sentir ses effets.Cliquez ici pour en savoir plus. Il en va de même concernant l’essor exceptionnel des plateformes telles Uber, qui sont en passe de révolutionner la législation et les règles en vigueur concernant le risque routier. Ce ne sont pas des salariés qui sont au volant, mais des auto-entrepreneurs : le statut n’étant pas le même, qu’en est-il des responsabilités engagées ?