La valorisation des véhicules en fin de vie

visuel_optiprixComme l’indique la réglementation européenne, le taux de réutilisation et de valorisation des véhicules en fin de vie doit atteindre les 95%, en poids moyen par véhicule et par an. Avec plus de 1,5 million de véhicules qui arrivent en fin de vie chaque année, la tâche est considérable pour les centres spécialisés. Pour répondre à cette demande grandissante, l’État français a mis en place des programmes pour inciter les broyeurs et démolisseurs à se développer, créant 1500 démolisseurs et plus de 50 broyeurs agréés. Comment sont valorisés ces véhicules hors d’usage ?

Quel avenir pour les véhicules en fin de vie ?

Dès lors qu’un détenteur remet son véhicule à un tiers pour qu’il le détruise, le véhicule est considéré comme hors d’usage. Généralement il s’agit de véhicules accidentés ayant un cout de réparation trop élevé pour être réparé. Il peut également s’agir de véhicules irréparables ou bien trop âgés pour être revendu. Si vous souhaitez vous débarrasser de votre véhicule, il vous faudra vous tourner vers un centre VHU agréé. Gratuitement, cet établissement vous remettra un certificat de destruction. Il ne vous restera plus qu’à fournir une copie de ce document à la préfecture ainsi qu’à votre assurance pour résilier votre contrat. Voici les différentes étapes qui permettent de donner une seconde vie à ces véhicules en fin de vie.  

 1/ Dépollution du véhicule hors d’usage

Ces véhicules sont alors considérés comme des déchets dangereux et sont confiés aux centres VHU. L’ensemble des déchets liquides ou considérés comme dangereux seront retirés (batteries, liquides etc.). Ces « déchets » seront utilisés en tant que moyens de production d’énergie. Seuls les déchets ultimes ne pourrons être valorisés et seront incinérés ou évacués vers des centres de stockage spécifiques.  

 2/ Valorisation des pièces détachées

Afin de proposer de réelles alternatives aux pièces neuves, les casses automobiles ont pour objectif de remettre en vente les pièces détachées en bon état de fonctionnement. Les pièces détachées seront donc démontées avec soin, lavées et étiquetées afin que le futur acheteur puisse identifier avec précision le type de véhicule dont elle est issue, son usure etc. La traçabilité des pièces est l’un des enjeux majeurs pour assurer la fiabilité des pièces auprès des particuliers et professionnels. Depuis l’amendement n°798 à la loi de transition énergétique, les réparateurs doivent être en mesure de proposer aux clients des « pièces issues de l’économie circulaire ». Une bonne nouvelle pour la revalorisation des pièces issues des véhicules en fin de vie ! Pour en bénéficier sur votre véhicule, il vous suffira d’en faire la demande auprès de votre garagiste !

  3/ Commercialisation des pièces de réemploi

Ces dernières années, les nouvelles réglementations européennes ont permis la modernisation des casses automobiles, au dépend des casses sauvages. Désormais, il suffit de se rendre dans une casse auto pour acheter ses pièces et bénéficier de conseils d’expert. De plus, avec internet, des sites internet comme France Casse vous permettent de sonder un réseau de 300 casses auto en ligne  en quelques clics ! Le principe est très simple :
  1. Vous déposez une demande de devis en ligne sur francecasse.fr
  2. Vous recevez des devis par mails dans les 24 heures
  3. Vous contactez l’établissement qui vous aura fait la meilleure offre
  Vous savez ce qu’il vous reste à faire pour réduire votre budget réparation auto…